Crimson king, 2020
Auteurs   Chasseur (Auteur)
Edition  Autoproduit , 2020
Matériel Accompagnement   1 livret
ISBN   3760301212430
Prix   13.22 €
Langue d'édition   français
Sujets   Chanson française (tendance rock)
Rock Cold wave, Gothic rock
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Chazelles sur Lyon 0050520042 8 CHA 62.72Adulte / Disponible
Résumé : CRIMSON KING, recueil de onze chansons poétiques et vénéneuses, s'articule autour de l'érable rouge du même nom. Un arbre qui parvient à étirer ses ramures en crescendo jusqu'à la lumière, tout au long de ce chant velouté donnant chair aux mots écrits avec l'écrivain Nathalie Burel. Au fil de cette cold-wave pop électronique, brute, minimale et terriblement sensuelle, Gaël Desbois parvient à transcender son sujet dans les tournoiements et les trilles d'une transe automnale à l'élégance rigoureuse et rare, inspirée par Suicide, Bashung ou Grauzone. "Ce qui compte, ce n'est pas ce qui arrive, c'est ce qu'on fait de ce qui arrive" écrivait Annie Ernaux.
Notes : 3 clés Télérama
Son projet est tout neuf, mais Gaël Desbois ne vient pas de nulle part. Son nom figure depuis des années sur les pochettes de quelques disques qu'on aime, de Miossec à Laetitia Shériff, qu'il a accompagnés un temps en tant que batteur. Plus récemment, sur celle de Del Cielo, duo monté avec la chanteuse Liz Bastard en 2016, et qui nous avait accroché l'oreille avec sa pop froide et poétique, déjà, où il était question du bord, du bout, du vide , répété comme un mantra doucement angoissant. Pour Chasseur, ce projet solo, il s'est associé à l'écrivaine Nathalie Burel, mais porte lui-même les textes, d'une voix grave plus parlée que chantée.L'album se nomme Crimson King, mais plus qu'au groupe de rock britannique des années 1970, inventeur du prog rock par la grâce d'un album magistral (In the Court of the Crimson King, 1969), Chasseur fait ici référence au véritable roi cramoisi des forêts, un érable rouge sous lequel reposent les cendres de son père, mort en 2018. Car c'est plutôt en direction d'un certain rock industriel aux échos métalliques qu'il faut aller chercher les références musicales de Gaël Desbois. Depeche Mode en premier lieu, dont il partage la rigueur métronomique, qui n'empêche en rien la délicatesse des sentiments, bien au contraire. Pour s'en convaincre, deux extraits devraient suffire : la ligne synthétique de Je me souviens de tout, grand titre d'introduction à la flamboyance maîtrisée et, plus loin, les claviers minimalistes et entêtés de Sillon, où sa voix se colore soudain d'une touchante mélodie. - Télérama - Odile de Plas - 20/10/2020
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